Les jeux ne sont plus qu’un souvenir pour tous, une parenthèse hors du temps ou Paris a vibré au rythme des performances et du dépassement de soit.
(Article sur les Jeux de Paris à retrouver ici)
En tant qu’athlète, je me suis moi aussi déjà tournée vers l’avenir. Je recommence un cycle de préparation vers Les championnats du monde de Tokyo 2025.
Cet objectif on va le dessiner ensemble et je vous partagerai mes différentes actions par ici.
Aujourd’hui, Je vais commencer par partager avec vous mon premier stage: direction Potchefstroom, en Afrique du Sud.
Chaque hiver, alors que les températures chutent en Europe, je mets le cap sur l’hémisphère sud, où l’été règne en maître. Potchefstroom, ville située à 1 350 mètres d’altitude, est un véritable paradis pour les sportifs en quête de performance. Son centre d’entraînement offre des installations modernes et parfaitement adaptées à nos besoins : pistes d’athlétisme impeccables, équipements de musculation, etc, dont je bénéficie accompagnée par une partie de mon staff (préparateur physique et kiné) ainsi que de la fédération française d’athlétisme et de la cellule optimisation de la performance. Une collaboration qui me permet de peaufiner ma préparation avec différents outils de précision : suivi de la fréquence cardiaque, analyse de la lactatémie, nutrition ajustée et protocoles de récupération optimisés. En altitude comme à Potchefstroom, tout est calibré pour éviter le surentraînement, maximiser la récupération et maintenir le corps dans les meilleures conditions, même en cas de chaleur. Une véritable obsession du détail qui transforme chaque stage en une étape déterminante vers la performance. (Plus de détails à retrouver dans cet article)
L’entraînement en altitude est une partie essentielle de ma préparation. À cette hauteur, l’oxygène est plus rare, ce qui pousse mon corps à produire davantage d’adaptations physiologiques. Résultat ? Une meilleure endurance et une capacité accrue à repousser mes limites lors des compétitions. Mais ce n’est pas seulement l’altitude qui fait de Potch un lieu idéal pour l’entraînement : c’est aussi son climat. Avec des journées ensoleillées et des températures estivales, je met mon corps dans les conditions qu’il apprécie sans craindre le froid hivernal européen.
Ce stage n’est pas seulement un moment pour travailler ma condition physique et technique. Il est aussi l’occasion de se recentrer, loin des distractions du quotidien. Loin de chez moi, je peux me consacrer pleinement à mes activité, soit le sommeil, la nutrition, l’hydratation la récupération qui permettent d’amplifier les effets de l’entrainement. Ces semaines sont une parenthèse précieuse, où l’entraînement se mêle à la réflexion et à la visualisation de mes futures performances.
La saison 2025 s’annonce pleine de défis, et je compte bien me donner toutes les chances d’y briller. Ce stage s’inscrit dans une montée en puissance douce, mais est avant tout placé pour consolider les fondations qui me permettront d’être prête à affronter la piste et à donner le meilleur de moi-même pour représenter fièrement les couleurs de la France.
Merci de me suivre dans cette aventure. Je partagerai des moments clefs au fur et à mesure, alors restez connectés ! Ensembles, continuons de bouger les lignes.
Alice
